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Science et conscience (par Jean- Louis Faure – Pour mieux connaître et comprendre le handicap, un parcours à travers la médecine, la sociologie, la statistique, la psychologie, la philosophie, dans un permanent souci de confrontation à l’éthique).
Le Docteur Roger SALBREUX, pédopsychiatre, longtemps secrétaire général de l’ANECAMSP, est secrétaire général du Conseil national handicap et cheville ouvrière de la récente Association scientifique de Psychiatrie institutionnelle. Cette association a organisé en 2007 les premières Assises de la psychiatrie médico-sociale, dont les actes sont parus en octobre 2009.
Roger SALBREUX, s’appuyant sur ces travaux et sur sa longue expérience, nous parle de la psychiatrie médico-sociale.
La psychiatrie est une discipline encore jeune. La psychiatrie médico-sociale est encore plus jeune et ses pratiques sont mal connues. Le développement de la psychiatrie dans le domaine médico-social a démarré après la Seconde Guerre mondiale dans le cadre de la prise en charge de l’enfance inadaptée et est monté en puissance au fur et à mesure de l’extension du secteur médico-social jusqu’aux années 1970. Il s’agit d’une psychiatrie extrahospitalière liant le sanitaire et le social, fondée sur l’idée que l’accompagnement, en lien avec d’autres professionnels, est indissociable des soins. La révolution opérée par l’arrivée des médicaments a considérablement aidé cette psychiatrie hors hôpital. A l’inverse, elle a eu à se situer par rapport à la psychanalyse et maintenant elle doit le faire par rapport au développement des neurosciences et des techniques comportementalistes ou cognitivistes. Une autre question est celle de la part respective du soin et du social : Roger SALBREUX parle de » la déshérence où est tombé le soin dans le secteur médico-social associatif » et de » glissement vers le social pur et dur « . De plus, les grandes lois récentes, de 2002 et de 2005, et maintenant la création des ARS, introduisent des mutations fortes. Comment la psychiatrie médico-sociale va-t-elle faire face à tous ces défis ?
Roger SALBREUX, s’appuyant sur ces travaux et sur sa longue expérience, nous parle de la psychiatrie médico-sociale.
La psychiatrie est une discipline encore jeune. La psychiatrie médico-sociale est encore plus jeune et ses pratiques sont mal connues. Le développement de la psychiatrie dans le domaine médico-social a démarré après la Seconde Guerre mondiale dans le cadre de la prise en charge de l’enfance inadaptée et est monté en puissance au fur et à mesure de l’extension du secteur médico-social jusqu’aux années 1970. Il s’agit d’une psychiatrie extrahospitalière liant le sanitaire et le social, fondée sur l’idée que l’accompagnement, en lien avec d’autres professionnels, est indissociable des soins. La révolution opérée par l’arrivée des médicaments a considérablement aidé cette psychiatrie hors hôpital. A l’inverse, elle a eu à se situer par rapport à la psychanalyse et maintenant elle doit le faire par rapport au développement des neurosciences et des techniques comportementalistes ou cognitivistes. Une autre question est celle de la part respective du soin et du social : Roger SALBREUX parle de » la déshérence où est tombé le soin dans le secteur médico-social associatif » et de » glissement vers le social pur et dur « . De plus, les grandes lois récentes, de 2002 et de 2005, et maintenant la création des ARS, introduisent des mutations fortes. Comment la psychiatrie médico-sociale va-t-elle faire face à tous ces défis ?
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