À l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées organisée le 3 décembre 2009, le ministère de l’Éducation nationale a réalisé deux reportages vidéo pour mieux accompagner les familles et présenter les possibilités de scolarisation des élèves handicapés…” Ces deux reportages ont été tournés dans l’académie de Rouen.
Le reportage Scolariser son enfant handicapé privilégie un angle pratique. Il présente aux parents quels sont les étapes et les interlocuteurs pour scolariser leur enfant handicapé.
_________________________________
Le reportage La scolarisation des élèves handicapés illustre les conditions descolarisation des élèves handicapés, quel que soit le handicap et à travers les différentes formes d’accueil.
(Source : Education Nationale Handicap)
3 Comments:
Dans les reportages l'accueil par l'éducation nationale est idyllique, la loi de 2005 est encore loin d'être comprise et acceptée par l'ensemble du corps enseignant, ce qui est nettement le cas des enseignants spécialisés mais qui restent en nombre restreint et dont la spécialisation n'en est qu'au début et pas forcément adapté à chaque handicap, la MDPH est censée proposée un diagnostic, en a t-elle vraiment la compétence ?
Le n° azur renvoie généralement sur votre référent de département et si votre inspecteur ne vous a pas entendu directement ce n'est pas parce que l'on passe par Paris que les choses s'améliorent,
Pour le Projet Personnalisé de Scolarisation il faudrait que les parents soient mieux informé de sa portée et puissent se faire assister par une personne informée et compétente ou par une association spécialisée dans le handicap précis de l'élève.
Combien de parent ont entendu parlé par leur inspection du parcours de formation réussit, obtenir une place à l'école est déjà en soit un exploit, alors la réussite................
Les AVS elles sont indispensables, mais leur contrat ne sont pas motivants, ils restent précaires, et la formation insuffisante, il est urgent et impératif d'en faire un vrai métier avec un vrai statut.
La loi de 2005 : bravo, reste à la faire mettre en pratique, à former les personnel, et à veiller à ce qu'il soient en nombre suffisant. quant aux IME combien se sont sentis concerné par la scolarisation ?
Tout à fait d'accord avec ce commentaire complet qui reflète parfaitement la réalité . Il reste beaucoup à faire dans ce domaine de la scolarisation.
Un mot pour souligner la dernière question "Quid de l 'action des IME en matière de scolarisation?" Dans beaucoup trop d 'établissements on se contente trop d'un temps scolaire "alibi" car minuscule......prétextant que les enfants accueillis ne sont pas en mesure d 'apprendre...Or l'expérience montre que les "potentiels" .....souvent insoupçonnés sont loin d'être exploités.
C 'est aussi le rôle d'une association d'usagers....ce que ne sont plus nombre d'associations gestionnaires....de prendre ce problème à bras le corps!
Quelsues précisions :
Classe specifique - les CLIS (Classe pour l’Inclusion Scolaire en école élémentaire)
Depuis la circulaire n° 2009-087 du 17-7-2009, parue au B.O.n° 31 du 27 août 2009, la CLIS est redéfinie dans son appellation : CLasse pour l'Inclusion Scolaire.
Les CLIS ont pour vocation d’accueillir des élèves en situation de handicap dans des écoles ordinaires afin de leur permettre de suivre totalement ou partiellement un cursus scolaire ordinaire.
Il existe quatre types de CLIS :
• CLIS 1 (ou D) ont vocation à accueillir des enfants présentant des troubles importants des fonctions cognitives. Ces classes, les plus répandues (parmi les CLIS), accueillent les enfants ayant des problèmes cognitifs (retard mental global, difficultés cognitives électives, troubles psychiques graves, troubles graves du développement...) qui sont non exclusifs d'autres handicaps combinés. ayant la capacité de faire des apprentissages scolaires. La classe est prise en charge par un professeur des écoles spécialisé, titulaire de la CAPA-SH option D (anciennement CAPSAIS).
• CLIS 2 (ou A) ont pour vocation à accueillir des enfants présentant des troubles auditifs importants (sourds ou malentendants).
• CLIS 3 (ou B) ont pour vocation à accueillir des enfants présentant des troubles visuels importants (aveugles ou malvoyants).
• CLIS 4 (ou C) ont pour vocation à accueillir des enfants présentant une déficience motrice grave ou un trouble de la santé évoluant sur une longue période et/ou invalidant.
Dans quelques départements des "CLIS dys" on vu le jour : elles accueillent des enfants ayant un trouble ( ou des troubles) cognitif spécifique ( dyslexies, dysphasies )
Pour intégrer une CLIS, la situation de handicap de l'enfant doit avoir été préalablement détectée (par la famille ou l'école) et l'affection doit être notifiée par la CDA ou CDAPH, la Commission des Droits et de l'Autonomie de la Personne Handicapée (composée de l'ex CDES : Commission Départementale de l'Enseignement Spécialisé; et de l'ex COTOREP) siégeant au sein de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées). L'équipe plurisdisciplinaire élobore le PPS,la CDA ou CDAPHnotifie ce PPS ( crée un droit opposable) et oriente l'enfant, après validation par ses parents.L'enseignant référent assure la mise en place de ce PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation) avec l'aide de l'ensemble des intervenants (famille, social, médical, enseignant) en fonction de la situation et du handicap de l'enfant.
( decret 2005-1752 du 30/12/2005)
Post a Comment