De plus en plus pour un grand nombre, l’autisme n’est pas une maladie psychique et il est loin d’être réducteur que de dire qu’elle a une origine biologique. Par conséquent, en travaillant avec nos enfants, il ne suffit pas d’attendre l’émergeance (très hypothétique) du désir, du « sujet », mais bel et bien, à travers une stimulation sensorielle et intellectuelle ciblée, de respecter leur PERSONNE dans LEUR fonctionnement.
Il faut être capable de poser un autre regard sur la différence et de s’interroger: et si c’était nous qui n’étions pas capable de « changer » face à elle, la différence ?
Pourquoi toujours dire que ce sont les enfants différents qui ne veulent pas s’habituer à notre sens de la « norme », à notre conformisme ambiant ? Et si c’était le contraire ? Et si c’était nous les automates de la pensée….
La différence interroge, interpelle et bouscule nos « croyances ». L’autisme, un handicap ? Et alors ? Cela ne limite en rien l’idée d’une évolution : la personne ne se limite pas à son handicap. L’autisme, une autre intelligence ? Peut-être ou peut-être pas… La recherche nous le dira (peut-être).
Regardez la vidéo
( Source : la Tribune de Genève, Vidéo : Ex-E.T par Esma-Movie)
2 Comments:
Cette video ne pourrait elle servir de base à un premier débat pour notre café des parents? Si nous croyons au respect de la personne humaine doit on agir pour que la personne handicapée se rapproche de la norme sociale ou demander à la norme sociale de s'élargir? La personne handicapée n'a t elle pas une manière particulière d'appréhender son environnement? ne doit on pas essayer de comprendre comment celà fonctionne et tenter de développer cette aptitude pour qu'elle puisse entrer en cohérence avec son environnement?
une très bonne base de reflexion qui amène à relativiser notre vision de "l'anormalité"... réfléchissons à quel point nous pouvons sembler étranges voire anormaux aux yeux de certaines personnes handicapées...
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